Au lendemain du 11 novembre, date de l'armistice qui mit fin à la Seconde Guerre mondiale en 1918, il convient de se repencher sur les conditions de paix qui furent imposées par les Alliés à l'Allemagne lors du traité de Versailles: amputation d'une partie de son territoire national, restriction de son armée à 100 000 hommes, mise sous tutelle de la Ruhr, obligation d'assumer l'entière responsabilité de la déclaration de guerre de 1914... Tout ceci sous peine de relancer les hostilités. On comprend mieux pourquoi l'Allemagne, menacée d'invasion par les troupes franco-américano-britanniques, prise à la gorge par ce chantage ignoble, fut contrainte à signer ce traité de l'infamie.
D'aucuns argumenteront que, contrairement à la France, l'Allemagne n'a pas été atteinte dans son territoire et qu'elle a subi des dégâts matériels bien moindres. Pourtant, il en est de même pour les Etats-Unis et le Royaume Uni, qui étaient alliés à la France...
Le but du traité de Versailles a été d'humilier l'Allemagne, de la traîner dans la boue, avec les conséquences historiques que l'on connaît.