Par cynisme de la politique du pire, certains pensent que la crise socio-économique et morale que notre société occidentale traverse actuellement représente une phase d'épuration qui va permettre d'éliminer les faibles et ne laisser survivre que les forts, qui pourront alors construire un nouveau monde meilleur sur les ruines du monde actuel. Cette pensée est fausse, illusoire et mensongère. Elle témoigne soit d'une incapacité à raisonner en profondeur, soit d'une paresse intellectuelle doublée de mauvaise foi.
On voit bien que le libéralisme cherche à nous abrutir et à nous déprimer pour nous réduire en esclavage mental consumériste. Le libéralisme cherche à réduire le niveau intellectuel de la population:
- par le bas (couches populaires peu cultivées et intellectuellement oisives), par le biais du rap, de la télé et du métissage
- par le haut (couches aisées cultivées et vivaces), par le biais de l'isolement, de la dépression et de la folie.
Ce n'est pas un hasard si un auteur comme Houellebecq a eu tant de succès en librairie: le constat alarmiste de ses livres sur les conséquences de l'individualisme libéral est frappant de vérité, mais n'est assorti d'aucune proposition crédible, d'aucune ébauche de solution. En somme, Houellebecq nous vend son nihilisme agrémenté de petits plaisirs (baiser une pute, manger un bon repas) pour supporter la vie. À aucun moment, il ne remet en cause la sacro-sainte liberté individuelle; à aucun moment, il ne réintroduit la notion de devoir d'un humain envers son groupe d'appartenance.
L'individualisme est un piège, car il transforme les individus en proies isolées et vulnérables aux armes du système (terrorisme psychique, émotionnel, diviser les opprimés pour qu'ils se battent entre eux au lieu de s'unir contre les oppresseurs).
Même le plus fort et doué des individus reste vulnérable s'il est seul, car d'une part l'homme est un animal social, et de l'autre, l'union fait la force.
Le fait de former un couple n'est pas forcément une solution, car 99% des femmes sont des chevaux de Troie capitalistes (du moins, elles sont beaucoup plus imprégnées par la propagande capitaliste, beaucoup plus tentées par les avantages de la logique de concurrence perpétuelle).
Le fait de former un couple avec une femme qui rejette le système et n'y est pas intégrée, puis de fonder une descendance, est une solution sur le long terme*, mais rend vulnérable sur le court et moyen terme. Il s'agit alors pour le chef de famille de protéger sa femme et ses enfants jusqu'à ce que ces derniers atteignent l'adolescence, c'est-à-dire jusqu'à ce qu'ils soient assez grands et forts pour se défendre eux-mêmes, puis défendre leurs parents.
Le social-darwinisme est un piège car les critères de sélection ne sont plus naturels: ils sont faussés par la hiérarchie économique capitaliste, basée sur la spéculation, la tricherie et le mensonge. Ce ne sont pas les plus forts qui triomphent et les plus faibles qui périssent, bien au contraire: ce sont les plus vicieux, les plus immoraux qui triomphent, tandis que les plus justes, les plus loyaux et les plus honnêtes se font écraser.
Il faut recréer un lien humain contraignant au quotidien, basé sur la hiérarchie, la compétence, le travail et le mérite (qu'il soit lié à des capacités innées ou acquises par l'effort).
Attention au piège de la notion libérale de méritocratie et à son égalitarisme rampant qui ne hiérarchise les individus que sur la somme de travail accomplie sans prendre en compte la disparité naturelle des capacités génétiques: même en travaillant 18 heures par jour, un idiot reste un idiot, et n'aura jamais autant de mérite qu'un génie qui produit des résultats supérieurs en travaillant 2 heures par jour. Il faut valoriser l'effort, certes, mais en tant que moyen pour arriver à une fin, non en tant que fin.
* C'est une solution pour perpétuer notre race et notre culture (par le biais nécessaire d'une éducation saine), mais pas pour régler les problèmes environnementaux ou politiques de grande ampleur. Nos idées émanant d'un support humain, il s'agit juste d'assurer la pérennité de ce support. Toutefois, sur le long terme, on peut se questionner sur l'intérêt de continuer à se reproduire sans parvenir à appliquer nos idées à une large échelle.
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