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 Castlevania - Mirror of Fate (3DS) - ébauche de critique

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H.N.
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H.N.


Messages : 959
Date d'inscription : 12/10/2010

Castlevania - Mirror of Fate (3DS) - ébauche de critique Empty
MessageSujet: Castlevania - Mirror of Fate (3DS) - ébauche de critique   Castlevania - Mirror of Fate (3DS) - ébauche de critique EmptyDim 12 Jan - 11:32

Mirror of HATE

J’avais été déçu par la démo qui présageait le pire. J’ai acheté à tort le jeu sur 3DS, que j’ai maudit et insulté jusqu’à l’avoir fini (ce qui a été un calvaire et non une partie de plaisir). Maintenant le jeu est sorti en version HD à télécharger sur Xbox 360. Je poste cette ébauche de critique pour dire simplement : ce jeu est à chier, horrible, boycottez-le !

Première remarque : le graphisme et le mode de jeu sont comparables à Shinobi 3DS, qui enterre largement Mirror of Fate, bien qu’il ait été massacré par la critique. Y a pas photo pour moi : Shinobi 3DS > Mirror of Hate.


GRAPHISME
Les décors sont franchement beaux et détaillés. Seul problème : pour constater leur beauté en profondeur, il faut activer la 3D. Or le jeu est régulièrement coupé par des cinématiques en cell shading, évidemment hideuses en 3D. Il faut donc sans arrêt jongler entre l’activation de la 3D pendant le jeu et sa désactivation pendant les cinématiques. La flemme l’emporte rapidement et on laisse la 3D désactivée, ne profitant pas pleinement de la qualité des graphismes.
Les ennemis sont relativement bien conçus. Je suis un peu plus mitigé sur les personnages : si j’aime l’apparence d’Alucard, celle de Simon me plaît moins, avec son espèce de face de monstre sur son armure et ses cheveux roux fluo. Enfin la plupart des boss sont franchement foireux (le Seigneur Démon), incongrus (le Seigneur Démon Ressuscité), mal dessinés (l’Ecumeur). On retrouve d’ailleurs le même type de forme entre la queue de l’insecte géant (Dame de la Crypte) et la gueule de l’Ecumeur.

En somme, les boss sont non seulement moches et dénués de charisme, mais en plus chiants, répétitifs, pénibles sans représenter de réel défi, et ne peuvent être achevés que par une insupportable et inévitable  série de quick time events.


ANIMATION
Rien à redire là-dessus, l’animation est fluide pendant le jeu. Pendant les cinématiques, nombreux sont les critiques à avoir pointé le fait que les personnages parlent la bouche fermée, ce qui renforce évidemment le côté série Z, les doublages n’arrangeant rien à l’affaire.


BANDE SON
La bande-son est un désastre complet. Mercury Steam font le même choix débile que dans Lords of Shadow : faire composer/enregistrer quelques thèmes dignes d’un film d’action hollywoodien par un orchestre symphonique, puis ressasser les mêmes thèmes tout au long du jeu, sans attribuer de musique particulière à chaque endroit (ce qui faisait pourtant prioritairement partie du charme de la série Castlevania : pouvoir atteindre le niveau suivant pour en découvrir le décor et la musique, dont la qualité était généralement de haut niveau, avec une patte propre à la série). Les musiques sont donc impersonnelles, mais dans le fond, en dehors de leur qualité intrinsèque, la simple façon dont elles sont placées dans le jeu les rend littéralement insupportables.
En effet, Mirror of Fate reprend la manie de Lords of Shadow de déclencher une musique particulière au moment des combats (toujours la même tout au long du jeu). Cette musique se déclenche dès que le moindre ennemi apparaît à l’écran. Puis on s’éloigne et on se retape la même musique d’ambiance merdique qu’on entend durant tout le jeu. En tout et pour tout, seul deux ou trois thèmes sortent du lot, ou plutôt, seul quelques notes de ces thèmes s’enchaînent de façon agréable. Le reste n’est qu’un fond sonore exaspérant et redondant, qui par-dessus le marché sature les hauts-parleurs de la 3DS, car visiblement les techniciens du son n’ont pas été foutus de faire un mastering correct. Les joueurs les plus masochistes devront s’infliger la bande-son avec des écouteurs s’ils veulent profiter de sa beauté et de sa variété sans saturation.
Mercury Steam réussissent même à foirer certains bruitages (notamment les tonneaux qui éclatent), au son très numérique, peu réaliste, et désagréable à l’oreille. Combien de fois ai-je eu envie de simplement couper le son…
La bande-son est tellement mal gérée qu’au cours des affrontements contre les boss, la musique continue quand on meurt, pendant les temps de chargement. L’impression de répétition et de monotonie devient alors extrême.


MANIABILITÉ
Les persos différents sont les mêmes (maniement, coups). Maniement peu intuitif, téléphoné et peu fluide (R pour sauter d’une corde ?). Impossibilité de se baisser.


MODE DE JEU
Il y a beaucoup de plate-formes mais le jeu ne mélange absolument pas les phases de plate-forme, de recherche et de combat : c’est soit l’un soit l’autre.

Mirror of Hate cumule les défauts de Lords of Shadow et des clones de Symphony of the Night (revisiter les mêmes salles déjà traversées pour un objet qui augmente le nombre total de points de vie).


SCENARIO
Scénario un peu bidon, car l’ambiance n’accroche pas. Tente d’être sombre et angoissant mais ne parvient qu’à être chiant et frustrant. La fin est carrément débile, et je me permets de la dévoiler car le jeu n'entretient aucun suspense intéressant : Gabriel Belmont = Dracula et Trevor = Alucard. Quelle connerie, franchement ! Faire involontairement un dénouement aussi bidon, aussi tiré par les cheveux, aussi caricatural relève presque de l'exploit.

INTÉRÊT
Intro excellente, avec Gabriel qui prie avec sa cape et se bat suivi de ses fantassins. Au début le jeu est motivant car on découvre des endroits variés. Malheureusement, la motivation s’émousse dès qu’on est à l’intérieur du château et qu’on retraverse les mêmes salles

Combat avec le gardien de nuit très chiant, soi-disant technique alors que c'est du bourrinage ; inévitable et insupportable QTE d'achèvement.

Plus de temps de chargement que de temps de jeu. 5 minutes de chargement à chaque fois qu’on sort d’une salle. Pourquoi ne pas afficher le bestiaire et les parchemins pendant les chargements pour ne pas interrompre le jeu ?


Conclusion
L’un des pires épisodes de la série jamais sortis, d’autant plus frustrant que le ratage n’est pas complet. Une très mauvaise orientation pour l’avenir de Castlevania et une grosse régression par rapport au Lords of Shadow sur XB360.

8/20


Dernière édition par H.N. le Mar 20 Jan - 3:47, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Castlevania - Mirror of Fate (3DS) - ébauche de critique   Castlevania - Mirror of Fate (3DS) - ébauche de critique EmptyDim 12 Jan - 11:44

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