Rock Anti Capitaliste
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 Libéralisme et destruction de l'intimité

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H.N.
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H.N.


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MessageSujet: Libéralisme et destruction de l'intimité   Libéralisme et destruction de l'intimité EmptySam 14 Déc - 9:01

Libéralisme et destruction de l'intimité


Sous couvert de garantir au citoyen une liberté de choix et d'action étendue (en réalité illusoire et restreinte, mais tel n'est pas le sujet de cet article), le libéralisme s'attaque à une composante fondamentale de la vie et de l'identité de l'être humain: son intimité.

L'intimité, c'est-à-dire tout ce que l'être humain a besoin de cacher aux yeux de la société et de préserver pour lui-même - et éventuellement pour ses proches qui partagent son quotidien.

Pour mener cette offensive destructrice, le libéralisme utilise les armes suivantes (qui sont liées les unes aux autres):
- la technologie
- le réseau internet
- la pornographie
- l'individualisme consumériste



Technologie et aliénation

Plus l'homme utilise des outils perfectionnés et complexes pour assouvir ses besoins et accomplir ses tâches quotidiennes, plus il tend à s'éloigner d'un mode de vie naturel et à développer des vices, notamment des nouveaux besoins artificiels. On appelle ce phénomène aliénation. On constate par exemple que la démocratisation du téléphone portable a contribué à appauvrir la communication (langage texto), voire carrément à la remplacer par une espèce de manie envahissante et addictive où l'on n'échange plus que des messages vides de contenu: on finit par rapporter à autrui ses moindres faits et gestes sans s'interroger sur l'intérêt d'une telle démarche.

Ce phénomène est aggravé par le développement récent de la technologie numérique, qui permet à n'importe qui de filmer quasiment en permanence (accroissement de l'espace-disque et du volume d'images potentiel) ce qu'il voit avec son téléphone portable ou son appareil photo numérique. Généralisation de la surveillance vidéo, non par les caméras fixes des espaces publics, mais par les caméras miniatures des gadgets personnels... La démocratisation des caméras miniatures intégrées est telle que la plupart des téléphones portables vendus actuellement dans le commerce en contient une! Le consommateur lambda peut ainsi s'improviser journaliste, cinéaste, ou indicateur de police, images à l'appui...


Internet et l'étalage public de vies privées

Conjointement à cette révolution numérique, Internet est désormais devenu le média numéro un, l'ordinateur pouvant servir à des choses multiples (communiquer, s'informer, commercer etc). Cependant les élites capitalistes craignaient que certains citoyens se servent d'Internet pour échapper au contrôle du système libéral. C'est pourquoi elles lancèrent au début des années 2000 les réseaux sociaux de type Facebook. Réseaux gratuits qui deviennent pratiquement obligatoires au cours de la deuxième moitié des années 2000 pour tous ceux qui souhaitent continuer à entretenir une vie sociale sur Internet, à cause de la désertification progressive des forums de discussion.

Pour rester dans le cadre de mon sujet, je dirais que le réseau social de type Facebook promeut une transparence par le bas directement inféodée à l'impératif de production de l'entreprise (qui elle, est de plus en plus opaque vers le haut). Comment faire pour se renseigner sur une personne? Pour savoir où elle est née, où elle vit, où elle travaille, où et quand elle a fait ses études, si elle est en couple et avec qui, à quoi il ou elle ressemble, quels sont ses goûts personnels etc...? Il suffit que cette personne ait une page Facebook avec des paramètres de confidentialité mal réglés ou réglés par défaut.

En suivant la même logique que celle de l'hyper-communication compulsive dénuée d'échange de fond dénoncée dans le chapitre précédent, les utilisateurs de Facebook postent à profusion des photos de leurs vacances, de leurs soirées, de leurs amis... sans se rendre compte de la valeur sentimentale et intime de ces images. À titre de comparaison, parcourir la page Facebook d'un individu revient à ouvrir un album de photos de famille. Montrer au tout-venant ce qu'on ne montrait auparavant qu'aux membres de la famille proche dans le cadre de réunions familiales.

Bien entendu, les gens de mauvaise foi me feront remarquer que rien ne m'oblige à aller espionner les albums de famille d'autrui. Sauf que les élites capitalistes connaissent bien la psychologie humaine: elles savent très bien que nous avons tous un côté voyeuriste et une curiosité malsaine, accrus par la solitude moderne qui nous accable, et qui nous pousse à fantasmer chez autrui la présence et l'épanouissement qui nous font défaut. Moi le premier, je passe souvent du temps à épier des inconnu(e)s sur Facebook, pour satisfaire ma curiosité, mais aussi analyser certains milieux sociaux. Et c'est bien parce que je suis pleinement conscient du caractère nocif de ce site que je fais très attention à ne rien laisser filtrer de ma vie privée sur ma propre page! Or la plupart des utilisateurs ne prennent pas la peine de gérer en détails les paramètres de confidentialité de la leur, soit par manque de temps, soit par paresse ou incompétence technique, soit par tendance exhibitionniste pure et simple (pour frimer, se montrer, avoir l'air cool aux yeux des autres et spéculer sur leur attirance).


La pornographie comme substitut à la sexualité

Toute sexualité saine et régulière se nourrit de deux éléments principaux: les actes et l'imagination. L'imagination permet aux protagonistes de revivre dans leur esprit les actes pour stimuler leur libido. En d'autres termes, soit on fait l'amour avec sa partenaire, soit on se masturbe en pensant au dernier acte sexuel accompli. Mais évidemment ceci n'est possible que pour les hommes qui ont au moins une partenaire régulière. C'est là qu'intervient la pornographie pour les célibataires. Il s'agit pour l'homme seul de se masturber en regardant un acte sexuel perpétré par d'autres personnes. (NB: d'après certaines statistiques, la moitié des couples japonais ne font plus l'amour et se masturbent en ayant recours à des gadgets sexuels ou à des films pornographiques à la place.) En somme, un espèce de jeu de rôle où le masturbateur s'imagine à la place de l'acteur à l'écran.

Le problème, c'est que pour la plupart des gens normaux, la sexualité fait partie de ce qu'il y a de plus intime et de plus tabou. L'homme qui, pour diverses raisons, ne peut pas coucher avec une femme, se retrouve alors obligé de regarder des inconnus en action pour pouvoir jouir. Obligé de regarder leurs parties intimes, leurs expressions faciales, d'écouter leurs râles, leurs gémissements... Il y a une part d'intimité qu'on veut partager (pour pouvoir jouir), mais aussi une part d'intimité qu'on veut éviter (car elle inspire potentiellement le dégoût). Peut-on par exemple coucher avec une femme si on vient de la voir en train de déféquer ou de vomir? Pourquoi les vidéos pornos montrent-elles souvent le visage de la femme, mais rarement celui de l'homme (qui est souvent soit flouté, soit n'apparaît pas devant la caméra)? Réponse: parce que l'énorme majorité des consommateurs sont des hommes, qui s'imaginent à la place de l'acteur masculin, qui veulent voir le corps féminin mais pas le corps masculin (le point de vue le plus réaliste étant le first person shooter à la Doom, le pénis à la place du fusil). Ils veulent voir l'acte sexuel en gros plan, mais pas les êtres humains qui l'accomplissent, réduits à leur fonction d'aide à jouir.

En analysant bien les conséquences mentales à long terme de la pratique masturbatoire pornographique, on peut réaliser à quel point cette forme de libido est dévastatrice, à la fois pour l'amour-propre, mais aussi pour le respect d'autrui. Comment peut-on avoir la moindre estime de soi quand on est obligé d'avoir recours à des films mettant autrui en scène pour assouvir ses besoins physiologiques les plus élémentaires? Comment peut-on avoir le moindre respect d'autrui quand on voit régulièrement des êtres humains dans les postures les plus animales, voire des femmes dans les postures les plus humiliantes (sodomie, éjaculation faciale, uro/scato...)?


La prostitution comme prolongement de la pornographie

Le consommateur de pornographie peut être amené, si ses finances le permettent, à passer de la consommation de vidéos à celle d'un acte sexuel tarifé. Il va alors plus ou moins reproduire ce qu'il a vu dans les vidéos, incarnant à présent l'acteur. Ce cas de figure présente principalement à mon sens un avantage et un inconvénient.
L'avantage: il n'est plus spectateur passif mais acteur, et quelles que soient les performances qu'il veut réaliser, il est obligé de tenir compte de la réalité physique du corps humain et des lois de la gravité.
L'inconvénient: il ne s'agit plus de cliquer sur une vidéo... Il faut rencontrer une inconnue, et partager son intimité directement, sans avoir appris à la connaître un minimum au préalable. C'est-à-dire qu'il faut résumer à 5 ou 10 minutes une discussion de plusieurs heures ou l'équivalent de plusieurs rendez-vous.

En tant que client régulier de prostituées, je peux décrire le caractère psychologiquement brutal et anxiogène de chaque première rencontre: la proximité physique obligatoire avec la fille, le fait de sentir son odeur, de la voir nue sans fard, de voir ses gestes intimes, de ne pas savoir comment elle va réagir à telle action... Gérer ce genre de situation demande une certaine assurance et une certaine confiance en soi qui n'est pas forcément innée. Il y a un véritable apprentissage du rapport sexuel avec une inconnue. L'érection ne se commande pas plus que la lubrification vaginale... Pas plus que l'orgasme/éjaculation.

Beaucoup de filles qui se prostituent par Internet ne montrent qu'une partie de leur corps et cachent le plus souvent leur visage, pour protéger leur intimité, qui paradoxalement ne se situe plus en dessous de leur ceinture, mais au-dessus de leur cou. Certaines demandent au futur client potentiel une photo et opèrent une sélection visuelle ou téléphonique. Mais d'autres sont prêtes à accepter un rendez-vous par mail avec n'importe qui. C'est-à-dire qu'un client invisible et anonyme peut donner rendez-vous sans avoir vu ni montré une seule photo à une prostituée en lui donnant un horaire et une adresse. Techniquement c'est possible.

La logique économique fait que très peu de prostituées acceptent un entretien préalable "pour faire connaissance" avec le client. Chaque déplacement doit être rentabilisé par une passe... L'intimité de la prostituée est sacrifiée, mais celle du client aussi! Il doit se contenter de l'acte sexuel tarifé pour prendre son plaisir, alors que ce plaisir est justement conditionné par la confiance, l'affection, l'échange, éventuellement la tendresse et la régularité... Et maintenant, une nouvelle loi va le pénaliser, comble du mépris accordé à l'homme célibataire incapable de coucher sans payer (la majorité des clients correspondent à ce profil, contrairement à la propagande qui insinue que les clients sont tous des riches satyres infidèles déjà mariés).


L'individualisme et la consommation cannibale

L'individualisme libéral pousse le citoyen-consommateur à traiter son prochain comme un simple objet de consommation: ainsi les relations humaines deviennent des expériences consommables au même titre qu'un voyage exotique, un plat culinaire, un dîner au restaurant ou un film. Les caractéristiques physiques et mentales de la personne sont catégorisées en "préférences", afin d'éviter toute référence discriminatoire explicite. La relation humaine se construit alors sur le modèle de l'objet de consommation jetable: limitée dans sa durée, elle commence par une rencontre et aboutit fatalement au conflit et à la séparation, puisque chacun des protagonistes considère que ses droits/libertés individuels prévalent sur ceux de l'autre. Les êtres humains étant différents les uns des autres, aucune relation ne peut s'inscrire pacifiquement dans la durée en suivant ce modèle.

Ceci étant dit, on en arrive à un renouvellement régulier des fréquentations (qu'elles soient amicales ou amoureuses) qui nécessite la multiplicité des rencontres. Je m'explique: si Untel a deux amis proches et qu'il les garde pendant toute sa vie, il n'a pas besoin de rencontrer de nouveaux amis. En revanche, si les relations amicales d'Untel ne durent en moyenne que deux ans, il a besoin de rencontrer des nouveaux amis environ tous les deux ans. Or les rencontres humaines sont déterminées par des conditions sociales bien précises: camarades de classe, collègues de travail, relation d'un proche, etc. Elles ne peuvent pas se produire naturellement de façon répétée et fréquente, à moins d'avoir des facultés de sociabilisation très poussées. C'est là qu'interviennent les sites de rencontres, intermédiaires qui échangent contre un paiement financier des rencontres humaines potentielles (les sites de rencontres mériteraient un article consacré).

Mais au-delà de la difficulté qu'on peut éprouver à faire de nouvelles rencontres, ce qui m'intéresse ici c'est de poser le problème sous l'angle de la pudeur et de l'intimité. Qui dit "nouvelle rencontre" dit "timidité", "retenue", tout simplement parce qu'on ne connaît pas encore suffisamment la personne et qu'on ne sait pas comment elle peut réagir. Plus on passe de temps ensemble, plus on apprend à se connaître mutuellement et plus on peut se sentir à l'aise avec l'autre. Or la multiplicité des relations réduit le temps qu'on peut consacrer à chaque nouvelle rencontre, et réduit donc fatalement la possibilité de se sentir à l'aise. L'individu contemporain se retrouve donc contraint, pour fuir la solitude, à partager son quotidien (parfois intime) avec des personnes qu'il connaît mal, parce qu'il n'a pas encore passé suffisamment de temps avec elles. Et si, par chance, il finit par se sentir à l'aise au bout d'un certain temps, rien ne le met à l'abri d'une séparation qui le forcera à se mettre en quête d'une nouvelle relation de substitution.

Finalement tout est fait pour fragiliser l'individu et le forcer à se mélanger à des inconnus pour des raisons de productivité, quitte à saper ses besoins primaires, qu'ils soient physiologiques ou affectifs.
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MessageSujet: Re: Libéralisme et destruction de l'intimité   Libéralisme et destruction de l'intimité EmptyJeu 17 Juil - 23:12

Pour prolonger mon article, j'ajouterais que la multiplication des relations éphémères au détriment des relations stables et durables représente un terrain très favorable aux conflits, voire à la violence. Violence qui intervient quand deux êtres humains veulent s'approprier l'autre pour assouvir leurs besoins sociaux, mais sans avoir pris le temps de bien sélectionner leur cible. Comme l'autre ne correspond pas (ou plus) à ce qu'on exige de lui, on se venge alors sur lui par frustration.

Il est tellement plus facile et rapide de détruire une relation humaine équilibrée que d'en construire une...
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MessageSujet: Re: Libéralisme et destruction de l'intimité   Libéralisme et destruction de l'intimité EmptyDim 23 Nov - 3:33

Immigration et métissage: la Tour de Babel

L'immigration de masse et le mélange des races s'inscrivent complètement dans cette logique libérale de destruction de l'intimité. Il suffit de relire la parabole de la Tour de Babel: en résumé, la Bible rapporte que les hommes voulurent concurrencer Jéhovah en construisant la tour la plus haute possible. Pour les punir, Jéhovah infligea à ces humains encore primitifs un fléau particulier: il leur attribua des langues étrangères pour qu'ils ne puissent plus se comprendre les uns les autres. Ainsi, ils ne purent plus collaborer ensemble et durent abandonner la construction de la fameuse tour.

Dans notre société actuelle, le lobby judéo-capitaliste ne procède pas autrement. En ayant importé en masse des prolétaires afro-maghrébins, il savait très bien quelle cible il visait à détruire: le prolétariat euro-aryen. Le choix d'immigrés musulmans n'est pas dû au hasard non plus: l'islam est une religion ritualiste très contraignante qui impose à ses fidèles un contrôle étroit des actes intimes (par exemple, un bon musulman se doit de déféquer en direction de la Mecque et de s'essuyer avec la main gauche et de l'eau).

Le but du mélange des races et des cultures est simple: empêcher les gens de communiquer et de se comprendre entre eux, à cause des barrières linguistiques et culturelles. Anthropologiquement, l'incompréhension et l'absence de communication entre humains mène fatalement à la violence, toujours pour le contrôle de l'espace vital, du territoire.

Le métissage est un drame anthropologique, car le métis est presque systématiquement victime d'une confrontation interne entre ses multiples origines, qui ne peut être résolue que par la victoire d'une origine sur les autres. On observe ce phénomène chez une grande proportion d'individus ayant des parents d'origines ethno-racialo-religieuse différentes: d'abord l'individu manifeste des symptômes de mal-être (toxicomanie, addictions, dépression, violence, mythomanie...), puis il exprime son mal-être sans en identifier les causes. Par la suite, soit il persiste dans son mal-être jusqu'à la fin de sa vie, soit il parvient à trouver un équilibre précaire en fondant son identité sur son origine ethno-racialo-religieuse favorite. Exemples: le rappeur Booba qui se définit comme Sénégalais bien que sa mère soit (à priori) une Française blanche; l'ex-militant antifasciste OG Kim qui a fini par choisir son côté asiatique en s'installant en Thaïlande, en y fondant un foyer et en se convertissant au bouddhisme; le militant nationaliste Serge Ayoub qui se considère visiblement avant tout comme un Français malgré son patronyme à consonance libanaise; la liste est longue...

Le métissage engendre un conflit interne, une forme de schizophrénie. Le métis revit dans son for intérieur les conflits et les incompréhensions/incompatibilités culturelles de ses parents. Il est dépossédé de son territoire mental, car l'intimité est en fin de compte un territoire mental, un lieu de définition de soi-même, délimité par des frontières précises.

Dans la guerre totale que l'élite capitaliste mène contre la Civilisation, le contrôle de l'intimité est un enjeu capital. Une fois que l'individu n'a plus de groupe d'appartenance, plus de territoire mental, plus de territoire physique, il est voué à demeurer un pion déplaçable et remplaçable, un esclave corvéable à merci, une bête de somme parquée dans les usines-enclos de la consommation.
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